miercuri, 31 octombrie 2012

Chira Chiralina, de Panait Istrati

O carte senzuală, aș putea spune, dar scrisă în limba franceză. Am parcurs traducerea în română dus de firul poveștii, auzind parcă o muzică orientală mai intensă sau mai estompată.

« Une vie d’homme ne se raconte ni ne s’écrit. Une vie d’homme qui a aimé la terre et l’a parcourue est encore moins susceptible de narration. Mais quand cet homme a été un passionné, qu’il a connu tous les degrés du bonheur et de la misère en courant le monde, alors, essayer de donner une image vivante de ce que fut sa vie, c’est presque impossible. Impossible pour lui-même d’abord ; ensuite, pour ceux qui doivent l’écouter. Le charme, le pittoresque, l’intéressant de la vie d’un homme à l’âme puissante, tumultueuse, et en même temps aventureuse, n’est pas toujours dans les faits saillants de cette vie. Dans le détail réside le plus souvent la beauté. Mais qui écouterait le détail ? Qui le goûterait ? Qui le comprendrait, surtout ?... Voilà pourquoi je fus toujours l’ennemi du : Racontez-moi quelque chose de votre vie !... »

Brăila cosmopolită, cu români, turci, greci și albanezi. Curtezane și homosexuali, brute și naivi, duși de valurile destinului care încotro, adunați într-o poveste care i-a adus autorului consacrarea la Paris (și nu numai).

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